tourmentant

Étymologie manquante ou incomplète. Si vous la connaissez, vous pouvez l’ajouter en cliquant ici.

tourmentant \tuʁ.mɑ̃.tɑ̃\

1. (Vieilli) Qui tourmente, qui importune.
   • Ce que vous me dites est bien tourmentant.
   • C’est un homme bien tourmentant.
   • À certaines époques, cet homme recouvrait son ancien esprit, et donnait alors à sa femme d’excellents conseils pour la vente de ses vins ; mais alors il devenait extrêmement tourmentant, il volait dans les armoires des friandises et les dévorait en cachette. — (Honoré de Balzac, L’Illustre Gaudissart, 1832)
   • « Si je pouvais seulement lire dans ses yeux un oui ou un non ! Je n’en connais pas d’aussi tourmentants ni d’aussi beaux, excepté ceux de mes deux cousines, qui ne me disent rien. » — (Eugène Fromentin, Dominique, L. Hachette et Cie, 1863, réédition Gründ, page 86)
   • — Il a l’air pourtant si indifférent, si facile à vivre, si loin de tout !
     — Ne vous y fiez pas. C’est une imagination tourmentée et tourmentante. — (Anatole France, Le Lys rouge, 1894, réédition Le Livre de Poche, page 90)
   • Cette recommandation était bien superflue pour m’apprendre à porter seule le tourmentant fardeau de mon chagrin. — (André Gide, La porte étroite, 1909, Le Livre de Poche, page 115)
   • L’homme, l’épaule solide, anti métaphysique, dissipateur d’idées tourmentantes, qu’elle se marie donc ça la calmera, tes boutons même disparaîtront, je ris forcément, obscurément j’y crois. Mariage, « accomplissement », je marche. — (Annie Ernaux, La femme gelée, 1981, réédition Quarto Gallimard, page 397)

tourmentant \tuʁ.mɑ̃.tɑ̃\

1. Participe présent de tourmenter.

• Lyon (France) : écouter « tourmentant  »

• Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (tourmentant), mais l’article a pu être modifié depuis.