toute-puissance \tut.pɥi.sɑ̃s\ féminin singulier (pluriel à préciser)
Il sait, fit-elle d’une voix ferme, qu’il ne peut atteindre au bonheur de l’amour que lorsque je lui aurai donné la toute-puissance de la royauté ; à ce moment-là seulement, Concino me tuera.— (Michel Zévaco, Le Capitan, 1906, Arthème Fayard, collection « Le Livre populaire » no 31, 1907)
M. de Chemillé, vieux libertin, vous dirait que, dans le cas qui nous a retenus, il n'y a aucune intervention surhumaine, mais la manifestation de la toute-puissance de l'Amour, qui règne sur l'univers immense.— (René Boylesve, La leçon d’amour dans un parc, Calmann-Lévy, 1920, collection Le Livre de Poche, page 163)
Ce moment particulier de toute-puissance des médias s’est refermé. Aujourd’hui, le prétendu premier pouvoir est mal en point.— (Bernard Poulet, La fin des journaux et l’avenir de l’information, Gallimard, 2009, page 96)
Le mythe de la toute-puissance paternelle joue un rôle fondamental dans la constitution de l'identité masculine.— (Antoine Bello, Scherbius (et moi), Gallimard, 2018, page 35)
Ikarus l’admet : provoquer la mort lui donne un sentiment de toute-puissance.— (Antoine Flandrin, Surfe-qui-peut sur les rames du métro parisien, Le Monde. Mis en ligne le 11 octobre 2019)
Saccard avait remarqué que la jolie madame Michelin, qui se glissait si humblement par les portes entrebâillées, était une toute-puissance.— (Émile Zola, La Curée, 1871)