Singulier | Pluriel | |
---|---|---|
Masculin et féminin |
translingue | translingues |
\tʁɑ̃s.lɛ̃ɡ\ |
translingue \tʁɑ̃s.lɛ̃ɡ\ masculin et féminin identiques
On trouve ces écrivains, que j’appellerais « translingues » plutôt que bilingues, dans toutes les communautés dont le français n’est pas la langue première.— (Rainier Grutman, Bilinguisme et diglossie : comment penser la différence linguistique dans les littératures francophones ?, in Lieven D’Hulst, Jean-Marc Moura, Les Études littéraires francophones : état des lieux, Université Lille III, 2003)
Aussi faut-il se rendre à l’évidence : malgré leur exotisme, les écrivains translingues sont des exceptions qui viennent confirmer la règle de l’unilinguisme, bien plus que des indices d’une diversité linguistique sous-jacente à la littérature hexagonale.— (Axel Gasquet, Modesta Suárez, Écrivains multilingues et écritures métisses : l’hospitalité des langues, Université Clermont-Ferrand II, 2007, page 39)
Cela modifie rapidement le rapport des écrivains du Québec avec la France : les écrivains migrants francophones, ou les écrivains « translingues » qui ont adopté le français comme langue d’écriture, n’entretiennent pas nécessairement avec la France la relation ombilicale dont j’ai donné l’exemple il y a quelques instants.— (Monique Larue, De fil en aiguille, Boréal, 2007)