Singulier | Pluriel | |
---|---|---|
Masculin et féminin |
traumatique | traumatiques |
\tʁo.ma.tik\ |
traumatique \tʁo.ma.tik\ masculin et féminin identiques
Choc traumatique. — Fièvre traumatique. — Hémorragie traumatique.
Sans remonter à l’événement traumatique fondateur que furent les massacres de la Saint-Barthélemy, on rappellera que la minorité réformée fut l’objet, sous Louis XIV, d’un « mémoricide » sans précédent : .— (Chantal Bordes-Benayoun, Patrick Cabanel & Colette Zytnicki, Les musées protestants et juifs dans le midi de la France, dans Une histoire à soi: Figurations du passé et localités, sous la direction de Alban Bensa & Daniel Fabre, Éditions de la Maison des sciences de l’homme, 2015)
Le thérapeute doit traduire en mots, de façon la plus juste possible, la réalité du vécu traumatique et de ses effets.— (Muriel Salmona, Le Livre noir des violences sexuelles, chap. 7 « La prise en charge et le traitement : Comment désamorcer la mémoire traumatique », Dunod, 2013 (1re édition), page 311)
L’événement traumatique agit à la manière d’un « corps étranger » en soi, qui, même longtemps après l’événement, continue à agir, comme un événement présent. Il reste actuel, sans être intégré ni rattaché aux représentations.— (Alexandre Sinanian, François Pommier, Gérard Pirlot et Marjorie Roques, « Addictions, évitement et répétition du traumatisme », Introduction, in Psychothérapies, vol. 34, no 3, 2014, pages 173-184)
Comment la victime peut-elle accéder aux représentations de l’expérience traumatique si elle n’est plus intimement assurée qu’un autre peut les entendre, les recevoir et y donner de l’importance ?— (Vicky Vanborre, « Les ressources relationnelles, un moteur de vie », partie « Restauration de la parole », dans Rhizomes, no 69-70 « Soigner le traumatisme ? », Presses de Rhizome, Bron (Rhône), 2018/3-4, pages 30-31)