Singulier | Pluriel |
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tricoche | tricoches |
\tʁi.kɔʃ\ |
tricoche \tʁi.kɔʃ\ féminin
Quand on est encore policier, faire des heures sup au service du privé en lui fournissant des informations gratuites ou payantes, c'est illégal. Dans le jargon de flic, on appelle ça "la tricoche".— (La Revue Dessinée no 31, La bonne planque par Mathieu Martinière, Robert Schmidt et Fabien Roché, mars 2021, page 179.)
Dans le catalogue de ces pratiques illégales, la corruption dite « de basse intensité », difficilement détectable, attire particulièrement l’attention des pouvoirs publics. Elle s’incarne notamment dans la « tricoche », ou consultation illégale de fichiers de police.— (Antoine Albertini, La montée de la corruption d’agents publics, un défi pour l’Etat, Le Monde. Mis en ligne le 8 février 2024)
Les beaux voyous blanchissent l’argent de leurs trafics en jouant sur les champs de courses ou dans les casinos. Ils perdent plus qu’ils ne gagnent mais, lorsqu’ils gagnent, l’argent devient en quelque sorte légal, puisqu’il transite par un organisme officiel. Lorsque nous aurons Milan face à nous, il va se contenter de nous dire qu’il a beaucoup de chance aux courses, qu’il sait miser sur les bons chevaux. Sauf que ce fric, il doit venir de voyous qui lui payent un service avec les revenus de tiercés ou de quintés gagnants. Méthode imparable. Dans le jargon, on appelle ça de la « tricoche ».— (Hervé Jourdain, Femme sur écoute, chapitre 43 ; Univers Poche, coll. Pocket, Paris, 2018, page 365)
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