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(Nom commun 1)(1365) Du latin politia (« organisation politique, gouvernement de la cité »), lui-même du grec ancien πολιτεία, politeía ; il est passé du sens de « bon ordre, bonne administration » à celui, plus restreint, de « ensemble des règles à suivre » puis « administration veillant au bon ordre ».
(Nom commun 2)(1370) De l’italien polizza (« certificat, attestation, police d’assurance »)[1] d’origine discutée :
avec déglutination de l’article, du grec byzantin ἀπόδειξις, apodeixis (« démonstration, publication ») du verbe ἀποδείκνυμι, apodeíknumi (« faire voir, faire paraître ») ; au sujet du passage de \d\ à \l\, propre au grec byzantin → voir pilote.
Dans les mellahs, le moqadem des quartiers de la vie musulmane était remplacé par le cheikh el yhoud qui en assurait la police sous l'autorité du gouverneur de la ville.— (Frédéric Weisgerber, Au seuil du Maroc Moderne, Institut des Hautes Études Marocaines, Rabat : Les éditions de la porte, 1947, page 30)
Règlement, ordonnance de police.
La police est bien faite dans cette ville.
En bonne police, telle chose devrait être défendue.
Personne ne croit plus que les chrétiens se réfugiaient dans des carrières souterraines pour échapper aux perquisitions de la police ; .— (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, chapitre VI, La moralité de la violence, 1908, page 257)
Des repaires dangereux existaient où la police n’osait s’aventurer.— (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 210 de l’édition de 1921)
Cette infiltration de la police partout où nous étions allé me stupéfiait. Ainsi, je n'en pouvais douter, elle avait ses secrets aboutissant jusqu'en cette basse-pègre cependant si cauteleuse.— (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
Essayez donc de vous soustraire, filles imprudentes non pas à l’œil de la police ; mais à ce bavardage incessant qui, dans la dernière bourgade, scrute les actions les plus indifférentes, .— (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
La police attend avec des mitrailleuses et des gaz les grévistes noirs de Pennsylvanie.— (Paul Nizan, Les chiens de garde, 1932)
la haine et le dégoût profonds que j’ai pour la police (physiquement : brutes grossières, sentant la sueur, le derrière brumeux et le prépuce mal lavé – bien plus sales que des ouvriers qui eux, du moins, ne traînent pas ces relents de chambrée).— (Michel Leiris, L’âge d’homme, 1939, collection Folio, pages 47-48)
Introduit en France vers 1725, ce jeu devint rapidement populaire et il donna lieu à de tels excès que la police s’efforça, à maintes reprises, de l’interdire.— (Frans Gerver, Le guide Marabout de tous les Jeux de Cartes, Verviers : Gérard & Cie, 1966, page 47)
La veille de ce mercredi 12 juin, mon ami Maurice Andin, , avait été arrêté à son domicile et la police y avait laissé un inspecteur.— (Henri Alleg, La Question, 1957)
Ma police d’assurance pour mon habitation était expirée depuis le jour précédent, et il avait été convenu qu'à six heures je me présenterais devant le conseil des directeurs de la compagnie pour arrêter les termes d’un renouvellement.— (Edgar Poe, L'Ange du bizarre, dans Histoires grotesques et sérieuses, traduction de Charles Baudelaire)
Aussi, avait-il fait préparer une police d’assurance sur la vie au nom de la comédienne.— (Marie Colombier, Les Mémoires de Sarah Barnum, 1883)
(Typographie)(Vieilli) Liste de tous les caractères composant une fonte, avec leur nombre (éventuellement au poids).
Quand un maître imprimeur veut acquérir une fonte, son premier soin doit être de dresser la police du caractère dont il a besoin, c’est-à-dire la liste de toutes les lettres qui composent la casse, avec l’indication de la quantité respective de chaque sorte de lettres pour un poids général déterminé.— (« police s. f. (2) », dans Pierre Larousse, Grand dictionnaire universel du XIXe siècle, 1866-1877 → consulter cet ouvrage)
(Par extension)(Typographie) Ensemble des caractères portés sur cette liste, constituant un alphabet complet existant normalement en plusieurs corps[3].
Cette table s’appelait la police (de l’italien polizia, liste ; c’est le mot que l’on retrouve dans « police d’assurance ») ; quand on a eu besoin de ces nouvelles tables, on a remplacé dans les polices le nombre de caractères par leur chasse (leur largeur) et on a gardé le mot police qui a alors désigné la fonte elle-même. Nous préférons garder ici le mot « fonte », même pour les numériques.— (Jacques André et Yannis Haralambous, « Fontes numériques », dans Document numérique, no 3‒4, 2006)
Sur l’écran noir apparaissent des signes cabalistiques en police Courier.— (Julia Deck, Ann d’Angleterre, chapitre 18, Le Seuil, Paris, 2024, pages 180-181)
This time it is the worst kind of call a murder police can get.— (David Simon, Homicide: A Year on the Killing Streets, 2006, ISBN0805080759, page 440)
Du vieux slave polica dont est issu le polonais półka, le russe полка ; dérivé de *polь (« planche ») d'un étymon qui, dans les langues slaves, ne dérive pas d'un signifiant « plat », mais de « fendre le bois » → voir poleno et půl.