Singulier | Pluriel | |
---|---|---|
Masculin | tridien \tʁi.djɛ̃\ |
tridiens \tʁi.djɛ̃\ |
Féminin | tridienne \tʁi.djɛn\ |
tridiennes \tʁi.djɛn\ |
tridien \tʁi.djɛ̃\
Le gérant confiant en cet heureux destin,— (Adrien Feytaud, Le Journal, son gérant, et le public dans Mosaïque lyonnaise, 6 décembre 1834, no 16 → lire en ligne)
De sa feuille tridienne arrangeait le butin
Assez légèrement, comme ferait un homme
Qui sur ses lauriers croit pouvoir faire un somme.
Mais, hélas ! arriva l’épreuve du public ;
Pour un Journal c’est là le hic.
On cria que la feuille était soporifique
En 1830, les ordonnances de M. de Polignac paraissent le 25 juillet, par un temps gris. Le canon et la fusillade interviennent, le ciel s’éclaircit, et jamais Paris n’a vu trois plus beaux jours. Le soleil des trois-jours devient encore proverbial. Le 30 juillet, dans la nuit, trente-six heures après la bataille tridienne, la pluie tombe sur Paris.— (Joseph Méry, Œuvres de Méry - Le Bonnet vert, édition illustrée, Gabriel Roux, Paris, 1854, page 264 → lire en ligne)
Sous le ministère tridien de monsieur de Bassano, l’hôtel Saint-Georges ouvrit toutes ses croisées, toutes ses grilles, toutes ses portes; les écuries seules restèrent closes, pour montrer que le ministre était sorti, pauvre et piéton, du faubourg Saint-Germain. Au bout de trois jours, monsieur de Bassano, le seul homme qui porte la poudre et la queue, rentra dans la vie privée— (Joseph Méry, Les nuits parisiennes, Michel Lévy frères, Paris, 1860, page 110-111 → lire en ligne)
Dans tous les cas, la révolution de Juillet, révolution tridienne et littéraire par excellence, avait surtout posé en principe que les arts étaient dans une complète indépendance d’allures, l’art de la plume comme celui du pinceau.— (Philibert Audebrand, J. Chaudes-Aigues dans Revue de Paris : littérature, histoire, philosophie, sciences, beaux-arts, tome 9, Paris, 1865, page 543 → lire en ligne)
On disait du poëte : « A quel sommet n’ira-t-il pas? » Une résolution tridienne, la plus littéraire, la plus ensoleillée, venait de mûrir en une semaine sa jeune tête, désormais plus grave.— (Philibert Audebrand, À propos de Lucrèce Borgia dans Paris-journal, 28 décembre 1869, no 360, page 2 → lire en ligne)
les trois jours qui séparent la dormition de l’assomption même étant empruntés au séjour tridien de Jonas dans la baleine et de Jésus au cœur de la terre.— (Claude Gaignebet, A plus hault sens: l’ésotérisme spirituel et charnel de Rabelais, volume 1, Maisonneuve et Larose, 1986, page 385)
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