truter

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Voir aussi : truté, trute

Étymologie

(Verbe1) De trut.


Verbe

truter \tʁy.te\ intransitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. Au jeu de trut, annoncer qu’on pense remporter la manche, et défier ainsi l’équipe adverse d’en empêcher son équipe.

Prononciation

  • Lyon (France) : écouter « truter  »

Anagrammes

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Étymologie

(XVe siècle) Peut-être du breton treut « maigre ».
Dérivé de tro, « pressurer » en breton, « aigre » , qui se rattache au verbe trei , « tourner, aigrir (lait) » .
De « truite » , selon Louis du Bois. Il se dit d’une sauce ou de lait cuit. De truite, parce que le lait truté offre, dans le mélange de son sérum et de son caillé, diverses nuances, comme le dos de la truite. — (Louis Du Bois, Glossaire du patois Normand , 1856)

Verbe

truter \tʁy.te\ intransitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. Tourner en petits grumeaux.
    • Quant lait trute, ça fait des gri'mlots dans la soupe — (E.-V. Veuclin, Récits villageois en patois normand du pays d'Ouche, cantons de Beaumesnil, la Ferté-Fresnel et Broglie, page 29)
      La traduction en français de l’exemple manque. (Ajouter)
    • « Je dirai à votre mère,
      Que vous êtes un engelé,
      Un mangeur de pommes cuites,
      Un buveur de lait truté
       » — (Le Héricher, Littérature populaire de Normandie : La Ronde des trois Cousinettes, in : , Mémoires de la Société d’archéologie, de littérature, sciences et arts d’Avranches, Mortain et Granville, tome VII, p. 183, décembre 1885)
  2. Demeurer longtemps au même lieu. Note : le verbe est utilisé sous sa forme négative.

Variantes

Références

  • Louis Du Bois, Glossaire du patois Normand, Julien Travers, A. Hardel, Caen, 1856 /