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(1869) Le mot anglais turacin (Dérivé de turaco, avec le suffixe -in) est créé en 1868 par le chimiste anglais Arthur Herbert Church[1][2], à partir du nom générique des oiseaux dont ce pigment fut isolé initialement, i.e. les touracos, oiseaux huppés frugivores aux vifs coloris répandus à travers l'Afrique subsaharienne. Le mot fut francisé l'année suivante.
(Biochimie) Complexe formé entre l'uroporphyrine III (produit d'oxydation de l'uroporphyrinogène III par la lumière ultra-violette), et le cuivredivalent (ion cuivrique, Cu(II), Cu2+) dans une proportion de 6%, d'une belle couleur rouge cramoisi dans sa forme native, qui peut être modifiée selon l'alignement des empilements des macrocyclestétrapyrroliques selon l'axe vertical, et qui est présent dans la nature presqu'exclusivement chez les touracos (musophagidés).
Parmi les produits nouveaux exposés dans les salles de l'établissement, M. le professeur Church a appelé l'attention sur la turacine, nouveau fard obtenu des plumes rouges de certains oiseaux appartenant aux musaphlagidæ. On en a extrait de plusieurs espèces d'oiseaux du genre corythaix et musaphlaga. Pour obtenir la turacine, on traite les barbes rouges des plumes par une solution faible de soude caustique. Le fard précipité au moyen de l'acide chlorhydrique est lavé et séché. La turacine ainsi obtenue présente l'aspect d'écailles sombres d'une couleur rouge violet.— (P. A. C., « Pharmuceutical Journal and Transactions de Londres (Extrait) », dans le Journal de pharmacie et de chimie, tome 10 / 4e série, 2e part., Paris : chez Victor Masson & fils, 1869, p. 365)