téphra

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Voir aussi : tephra

Étymologie

(1980) Du latin tephra (« cendre ») qui provient lui-même du grec ancien τέφρα, téphra (« cendre »). Signification moderne donnée par le géologue et volcanologue islandais Sigurdur Thorarinsson dans sa thèse en anglais de 1944[1], reprise en français par les géologues A. Foucault et de J.-F. Raoult dans leur dictionnaire de géologie édité chez Masson en 1980[2].

Nom commun

Singulier Pluriel
téphra téphras
\te.fʁa\
Invariable
téphra
\te.fʁa\

téphra \te.fʁa\ masculin ou féminin (l'usage hésite)

Dépôt de téphra d'une ancienne éruption volcanique en Islande.
  1. (Géologie, Volcanologie) Fragments de roche solides et liquides provenant du magma expulsés par les gaz pendant l’éruption d’un volcan et se déposant aux alentours.
    • L'étude pluridisciplinaire de la tourbière du Gourds des Aillères a permis de retracer l'évolution de la sédimentation et de la végétation dans le Haut Forez. Une retombée de téphra, probablement émises lors d'une éruption phréatomagmatique du volcan de la Nugère, est intercalée dans une couche de gyttja d'âge Allerôd. C'est la première fois que des retombées lointaines du volcan de la Nugère sont décrites. — (Etlicher Bernard, Van Leeuwen Jacqueline F.N., Janssen Cornelis Roelof, Juvigné Etienne. Le Haut Forez (Massif Central, France) après le pléniglaciaire würmien : environnement et tephra du volcan de La Nugère. In: Bulletin de l'Association française pour l'étude du quaternaire, vol. 24, n°4, 1987. pp. 229-239 → lire en ligne.)
    • Le téphra de Rocourt est le produit d’une éruption phréatomagmatique survenue dans l’Eifel occidental. Dans les coupes de lœss de Moyenne Belgique, il fait partie intégrante du Complexe humifère de Remicourt sus-jacent au Sol de Rocourt. L’ensemble constitue une séquence de référence dans la stratigraphie des lœss d’Europe occidentale, couvrant l’Eemien et le début du Weichselien. — (Etienne Juvigné, Elizabeth Tallier, Paul Haesaerts et Stéphane Pirson, « Un nouveau stratotype du téphra de Rocourt dans la carrière de Romont (Eben/ Bassenge, Belgique).  », Quaternaire, vol. 19/2, 2008 → lire en ligne)
    • Quatre sites karstiques ardéchois ont livré des téphras liés à des émissions d’origine locale (Vivarais) ou plus lointaine (Mont-Dore). Il s’agit le plus souvent d’avens (Orgnac 3, Marzal II, Devès de Reynaud) ou de cavités en forme de cheminées obliques (Baume Moula) qui ont servi de pièges. Les téphras peuvent se situer à proximité de la surface, comme à Orgnac 3, ou se trouver dans des dépôts profonds, comme dans l’aven du Devès de Reynaud. — (Evelyne Debard et Jean‑François Pastre, « Nouvelles données sur les téphras pléistocènes piégés dans les remplissages karstiques ardéchois (SE France) », Quaternaire, vol. 19/2, 2008 → lire en ligne)

Notes

  • L'usage hésite entre les genres féminin et masculin, mais c'est ce dernier qui est recommandé. Le mot est aussi parfois considéré comme invariable au pluriel. Une variante sans accent existe également : tephra[1][2].

Variantes

Synonymes

Antonymes

Dérivés

Apparentés étymologiques


Traductions

Anagrammes

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Références

  1. a et b Juvigné, E., Lenoble-Pinson, M., & Raynal, J. P. (2001). Tephra nomenclatura en langue française. Les Dossiers de l’Archéo-Logis, 1, 11-15. → lire en ligne
  2. a et b « téphra », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage