vadrouilleur

(XIX^e siècle) Dérivé de vadrouiller, avec le suffixe -eur.

vadrouilleur \va.dʁu.jœʁ\

1. Qui vadrouille, qui traine
   • Et le fait est que les coups de gueule de Derouet – ces coups de gueule dont la renommée amenait chaque soir sur Montmartre de longues bandes vadrouilleuses affluant là des quatre extrémités de Paris — (Georges Courteline, Messieurs les ronds-de-cuir, 1893)

• vadrouillard

vadrouilleur \va.dʁu.jœʁ\ masculin (pour une femme, on dit : vadrouilleuse)

1. Personne qui vadrouille, qui traine
   • Un type qui ressemble fort à un vadrouilleur ; je les ai vus quitter le quai ensemble. — (Joseph Conrad, Typhon, traduit par André Gide, 1918)
   • Oh ! pour ce qu’il s’y intéressait, à sa famille, ce petit vadrouilleur-là… — (Jean Anouilh, Le Voyageur sans bagage, 1937)
   • Le conducteur de la voiture ne peut être qu’un vadrouilleur dominical, qui va de rien à rien, mais qu’un ralentissement imposé dans ce programme agacera bientôt. — (Philippe Delerm, Le trottoir au soleil, Gallimard, 2011, collection Folio, page 89)