valdinguer \val.dɛ̃.ɡe\ intransitif 1er groupe (voir la conjugaison)
comme s’il jouait avec une balle de pâte à modeler d'une souplesse exceptionnelle, qui se prête comme rien d’autre à son désir de triturer, les faisant ballotter, l’un et l’autre entre ses deux mains, les bousculant tour à tour, comme le boxeur, qui fait valdinguer entre ses poings d’un côté puis de l’autre, dans un coin du gymnase avant de monter sur le ring, le ballon fixe sur lequel il s’entraîne— (Christine Angot, Une Semaine de Vacances, éditions Flammarion, 2012, page 112)
On se valdingue en carrosse pénitentiaire à la Santuche. C’est ainsi qu’on désigne en notre argot la prison sise 42, rue de la Santé— (Alphonse Boudard, « L'étrange Monsieur Joseph : récit », 1998, dans Les métamorphoses d’Alphonse, Éditions Robert Laffont, 2011)
Un type complètement saoul s'accrochait aux rebords de la table et plongeait son nez entre les cuisses de la fille. « Cinquante cents pour bouffer la chatte de Cindy. » Elle se laissait grignoter quelques secondes, puis elle l'envoyait valdinguer d'un violent coup de cul.— (Noël Balen, La planche à frissons, éditions Mille et une nuits, 2002)