verlainiser \vɛʁ.lɛ.ni.ze\ intransitif ou transitif 1er groupe (voir la conjugaison)
Personne ne songe à verlainiser ; et la poésie débraillée d’aujourd’hui procède de tout autre que lui.— (André Thérive, Du siècle romantique, 1927)
En juin 1890, dans une lettre à Pierre Louys, Valéry déclare avoir lu tout Verlaine hors La Bonne Chanson et, refusant de s’intituler « esthète » ou « symboliste » comme étiquette trop trop précise ou trop étroite, affirme son désir, quand il lui plaira, d’être décadent et de « verlainiser », ce qui pour lui équivaut alors à « oublier la rime, le rythme, la grammaire, vagir à ma guise et laisser crier mes sens ».— (Paul Gifford, Brian Stimpson, Paul Valéry ; Musique, Mystique, Mathématique, 1993)
Après quelques échanges d’une affolante banalité, Jean lui propose de « verlainiser » sa soirée et de devenir son « GPS », son « Graal pour Soumise ».— (Sarah Sauquet, La première fois que Bérénice vit Aurélien, elle le trouva franchement con, 2017)