Singulier | Pluriel | |
---|---|---|
Masculin et féminin |
vernaculaire | vernaculaires |
\vɛʁ.na.ky.lɛʁ\ |
vernaculaire \vɛʁ.na.ky.lɛʁ\ masculin et féminin identiques
Toutefois, ici sont classées les plantes mentionnées par les Grecs, mais ayant au moins un nom vernaculaire sanscrit, de là, on peut dire que ces plantes ont été connues et utilisées à la fois en médecine grecque et médecine ayurvédique.— (La pharmacopée arabo-islamique hier et aujourd’hui : Rabat (Maroc), 30 avril-3 mai 1994 : Actes du colloque international, sous la direction de Jamal Bellakhdar, Société française d’ethnopharmacologie, 1997, page 107)
Ventriloque inspiré, dans « Six jours », Ryan Gattis fait parler dix sept personnages dans une langue speedée et souvent vernaculaire.— (Thomas Mahler, « Ryan Gattis crée l’émeute », Le Point, no 2240, 13 août 2015)
Ce raffinement théorique constitue, en réalité, un privilège pour les langues vernaculaires.— (Amaia Arizaleta, La Translation d’Alexandre, 1999)
Tout d’abord, calmar est bien le terme scientifique approprié, et les autres noms souvent plus vulgaires de « calamar », « chipiron » ou « encornet » ne sont que des appellations vernaculaires.— (Florent Barrère, Une Espèce animale à l’épreuve de l’image : essai sur le calmar géant, Éditions L’Harmattan, 2017, page 33)
Le bilig culotté à souhait (plaque chauffante circulaire), le rozell en buis (raclette) et le spanell (spatule) sont de la partie mais les crêpes sortent vraiment de l’ordinaire tout en empruntant au registre lexical vernaculaire.— (Michel Dalloni, Une crêperie, ça vous dit ?, Le Monde. Mis en ligne le 1er novembre 2019)
Il va alors de soi que sur des sujets différents et selon les genres littéraires choisis, les écrivains médiévaux s’expriment tantôt en latin, tantôt dans une langue vernaculaire. En France, au début du XIIIe siècle, Hélinand de Froidmont utilise le latin dans sa Chronique universelle et ses ouvrages parénétiques, mais le français pour ses Vers de la Mort.— (Vernet André. Les traductions latines d’œuvres en langues vernaculaires au Moyen Âge. In: Traduction et traducteurs au Moyen Âge. Actes du colloque international du CNRS organisé à Paris, Institut de recherche et d’histoire des textes les 26-28 mai 1986. Aubervilliers : Institut de Recherche et d'Histoire des Textes (IRHT), 1989. pp. 225-241.)
« Coucou » est le nom vernaculaire de Primula veris dont le nom vulgaire, Primevère officinale, est la translittération et la vulgarisation de l’ancien nom scientifique synonymisé Primula officinalis.
Le Schizophylle (Schizophyllum commune Fr.), polypore lamellé et cosmopolite à « feuillets fendus sur l’arête ». propre aux vieux bois morts, aux pieux de clôtures et aux troncs d'arbres, exceptionnellement aux arbustes et aux fruits vivants, fort goûté des Asiatiques, des Malgaches et des Africains, est une espèce coriace, introduite surtout en potages, que nous n’aurions pas idée d'utiliser en raison du fait que nous cherchons dans une telle consommation moins le patient plaisir de la mastication que la sapidité d'une chair, non pas molle, mais tendre. Ainsi s'explique que nous n'attribuions au Schizophylle, aussi ligneux que commun, aucun nom vulgaire alors que la plupart des populations asiatiques et africaines le désignent par un terme vernaculaire (en lissongo, kakala).— (Roger Heim, Mycologie. — La nomenclature mycologique des Lissongos, Cahiers de la Maboké, Vol 1, Issue 2, Pages 77-85, 1963)
vernaculaire \vɛʁ.na.ky.lɛʁ\ masculin
En France, on peut rappeler que latin était la langue administrative sous la féodalité politique, en un temps où la foi catholique était un ciment suffisant entre le souverain et ses peuples, alors que le roi et ses sujets s’exprimaient en vernaculaires.— (Agnès Blanc, « L’Édit de Villers-Cotterêt, une étape dans la marche vers l’absolutisme », Journal La Croix, 24–25 janvier 2015, page 4)
→ voir langue vernaculaire