voleter \vɔl.te\ intransitif 1er groupe (voir la conjugaison)
Les oiseaux voletaient çà et là en poussant des cris bizarres, tandis que d’autres cachés au plus épais du feuillage formaient de mélodieux concerts.— (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l’Arkansas, Éditions Amyot, Paris, 1858)
Nous devons avouer que dans ses rêves enfantins ne voletaient pas de beaux chérubins roses cravatés d’ailes blanches, ne bêlaient pas des moutons savonnés et ornés de faveurs, ne s’élevaient pas des palais de caramel à colonnes d’angélique.— (Théophile Gautier, Le capitaine Fracasse, 1863)
; une colossale figure du « Temps », soulève Terre et cadran sur ses vigoureuses épaules, tandis que des anges joufflus, des Amours pour mieux dire, se jouent tout autour, voletant et dégringolant jusque sur le fronton ;— (Gustave Fraipont, Les Vosges, 1923)
Presque rien : un bruit imperceptible, comme en doivent faire les revenants quand ils volettent par les chambres.— (Georges Duhamel, Le Notaire du Havre, 1933, réédition Folio, page 137)
Tout autour de la jeune femme, les pigeons voletaient, roucoulaient. Les mâles, empressés, la gorge gonflée, saluaient jusqu’à terre les femelles.— (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans Trois contes de l’Amour et de la Mort, 1940)
tandis que la neige volette dans une succession ininterrompue de bourrasques derrière la fenêtre.— (Marianne Meunier, « La lumière, un besoin partagé », journal La Croix, 17 mars 2015, page 14)
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