Invariable |
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à bouche que veux-tu \a buʃ kə vø ty\ |
à bouche que veux-tu \a buʃ kə vø ty\
« Peut-être, pensat-il, que ce loup sera traitable. » Et de son ventre, où il était enfermé, il lui cria : ce Cher ami loup, je veux t’enseigner un bon repas à faire. — Et où cela ? dit le loup. — Dans telle et telle maison ; tu n’as qu’à te glisser par l’égout de la cuisine, tu trouveras des gâteaux, du lard, des saucisses à bouche que veux-tu. » Et il lui désigna très exactement la maison de son père.— (Jacob et Wilhelm Grimm, Contes choisis des frères Grimm, L. Hachette, 1864)
Tandis que la main Porte-sceptre— (Anonyme, Beautés de la poésie anglaise, Rolandi, 1860, pages 33-34)
Est forcement inerte étant la main d’un spectre !
L’autre s’en donne à bouche que veux-tu ?
Sur l’endroit dévêtu
Où l’on mit l’onction Royale,
Parfum délicieux, et divine eau lustrale !
Si l’on devait s’en rapporter aux vêtements, il s’agissait d’un homme et d’une femme. Mais, quel homme et quelle femme ! Ils étaient unis par les doux liens du mariage, à n’en pas douter, puisqu’ils se querellaient à bouche que veux-tu, avec des accents d’une aigreur tout à fait conjugale.— (Pierre Hartex, Le mystère des Mille-Îles, Éditions Édouard Garand, 1927, page 29)
À quelques pas de la porte, ils s’embrassèrent à bouche-que-veux-tu, visiblement chancelants.— (Alain Demouzon, Le retour de Luis, 1977, chapitre 4)
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