éprendre \e.pʁɑ̃dʁ\ pronominal 3e groupe (voir la conjugaison) (pronominal : s’éprendre)
, il écoutait par les yeux de la jeune fille en s’en éprenant à devenir fou.— (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
Oisive jeunesse— (Arthur Rimbaud, Chanson de la plus haute tour)
A tout asservie,
Par délicatesse
J’ai perdu ma vie.
Ah ! Que le temps vienne
Où les cœurs s’éprennent.
Marthe n’est pas romanesque, et elle n’a pas été s’éprendre d’amour pour le premier venu.— (Hector Malot, La Belle Madame Donis, 1873)
J’aimais l’étude ; parmi les jeux, ne m’éprenais que pour ceux qui demandent ou recueillement ou effort.— (André Gide, La porte étroite, 1909, réédition Le Livre de Poche, page 25)
J’avais pris sottement quelques nids, fait combattre des grillons, arraché les ailes d’une mouche : c’était monnaie courante de nos jeux et ne m’empêchait en rien de m’éprendre soudain passionnément d’une bête.— (Marcel Arland, Terre natale, 1938, réédition Le Livre de Poche, page 81)
Quatre ans plus tard elle rencontre mon père qui s’éprend d’elle comme elle s’éprend de lui.— (Joseph Caillaux, Mes Mémoires, I, Ma jeunesse orgueilleuse, 1942)
Je ne sais pas si Jean-Louis Darc séduisit ma mère ou si ce fut elle qui s’en éprit la première, mais je crois que Céline Thiébault désira ce grand gaillard, cette vigueur animale.— (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 21)
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