Singulier | Pluriel |
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éternelle | éternelles |
\e.tɛʁ.nɛl\ |
éternelle \e.tɛʁ.nɛl\ féminin
éternelle \e.tɛʁ.nɛl\
Rô, qui faisait de la chair des pauvres gens qu’elle surprenait chaque jour, de coutumières ripailles, n’était pas seulement une redoutable ennemie, mais, douée par surcroît d’une subtile intelligence et d’une perversion inexplicable, elle savait tendre aux riverains de la côte, pièges et trébuchets, afin qu’y tombassent les imprudents égarés loin du bourg, les indigentes glaneuses de coquilles revenant de la marée, le bissac rempli de palourdes, sourdons, crabes, pétoncles et autres menues proies que leur dispensait à son reflux l’éternelle nourricière des besogneux pour qui le pain est toujours amer.— (Henri Mériot, Les Belles Légendes de Saintonge, La Découvrance éditions, page 72)
Ainsi, des deux parts, la terre, c’est-à-dire la vie présente, ou, en d’autres termes, la vie éternelle dans sa manifestation présente, au lieu d’être comprise religieusement et sanctifiée, est désanctifiée, si je puis m’exprimer ainsi, avilie, profanée, et abandonnée au hasard, à la fatalité, et au mal.— (Pierre Leroux, De l’humanité, 1840, page 226)