φρήν

De l’indo-européen commun^[1] *gʷhren- (« âme », « esprit ») qui a également donné grunr (« suspicieux ») en vieux norrois, ren, renes (« reins ») en latin^[2].

Voir aussi φράζω, phrázô (« mettre dans l’esprit, faire comprendre, expliquer, dire »).

φρήν, phrến *\ˈpʰrɛːn\ féminin

1. Toute membrane qui enveloppe un organe.
   1. Enveloppe du cœur.
   2. Enveloppe du foie.
   3. Membrane d’un viscère, diaphragme.
      1. (Au pluriel) Viscères, entrailles.
2. (Par suite) (Poésie), Cœur, âme.
   • ἐκ φρενός, du cœur.
   1.  Comme siège des sentiments.
      • κατὰ φρένα καὶ κατὰ θυμόν, du cœur et de l’esprit.
   2. Comme siège de l’intelligence.
   3. Comme siège de la volonté.

• (Dorien) φράν

• διάφραγμα

• Grec : φρένες
• Français : cyclophrénie, hébéphrénie, presbyophrénie, oligophrénie, orthophrénie, quantophrénie, schizophrénie

• Anatole Bailly, Abrégé du dictionnaire grec-français, Hachette, 1901 → consulter cet ouvrage
• « φρήν », dans Henry Liddell, Robert Scott, An Intermediate Greek–English Lexicon, Harper & Brothers, New York, 1889 → consulter cet ouvrage