échevèlement

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Étymologie

Dérivé de écheveler, avec le suffixe -ment.

Nom commun

Singulier Pluriel
échevèlement échevèlements
\e.ʃə.vɛl.mɑ̃\

échevèlement \e.ʃə.vɛl.mɑ̃\ masculin

  1. Variante orthographique de échevellement.
    • Et sans doute, j’aurais été bien au-delà du plaisir et du soleil, de ce brandissement, de cet échevèlement de l’automne ; oui, c’est au-delà que j’aurais été en pouvant sentir ce va-et-vient du vent, en pouvant le suivre dans ses hésitations au travers de l’espace, dans ce bruissant et immuable entre-deux. — (Philippe Sollers, Une curieuse solitude, Seuil, 1958, réédition Le Livre de Poche, page 146)
    • « Amants terribles et secrets, ô silencieux Amants, ô vous que nul sommeil ne souille, la Mer vous ait en sa puissance !... Le monde court à ses renouvellements d’assises — déchirement de sages à la proue, semence d’éclairs sur toutes crêtes, et tout l’échevèlement joyeux du drame non faillible. Pour nous la mer invétérée du songe, dit réel, et ses grandes voies d’empire portant au loin l’alliance, et ses grandes lois d’irrévérence portant au loin révélation ; pour nous, ô face très prodigue, l’immense ruche du futur, plus riche d’alvéoles que les falaises trouées d’idoles du Désert. Et notre attente n’est plus vaine, et l’offrande est de femme !... — (Saint-John Perse, Amers, Strophe, VI, Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, 1972, ISBN 2-07-010736-1, pages 357-358)