Singulier | Pluriel |
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écopeur | écopeurs |
\e.kɔ.pœʁ\ |
écopeur \e.kɔ.pœʁ\ masculin (pour une femme, on dit : écopeuse)
Il écoutait s’éteindre la chanson d’un ivrogne sur un pont, le mélancolique sifflement d’un écopeur de bateau, des mots que l’écho de la Seine semblait suspendre en l’air, ce doux petit bruit d’une grande eau qui va dans une grande ville qui dort.— (Edmond et Jules de Goncourt, Manette Salomon, tome II, Librairie internationale, Paris, 1867, page 215)
Il fallut utiliser de vieilles barques locales à fond plat, poreuses en diable et manœuvrées à la perche ; bien entendu le rôle d’écopeur incombait toujours au plus jeune, qui rouspétait sans arrêt ; .— (Albert Mahuzier, Oiseaux migrateurs, castors: Du Guadalquivir au lac Onéga, Presses de la Cité, Paris, 1969)
Dans le quartier populaire de Kibenga-Lac, à Bujumbura, la montée des eaux a donné naissance à un nouveau métier : celui d’écopeur de l’eau qui s’infiltre à travers les digues de fortune.— (Jean-Thomas Léveillé, Comme une impression de fin du monde, www.lapresse.ca, 3 juillet 2021)
Le véritable écopeur, sans jamais rien demander, ne sort jamais d’une maison sans avoir retiré un petit profit de sa visite. Il a un flair particulier pour arriver aux bons moments.— (Lucien Rigaud, Dictionnaire du jargon parisien, Paul Ollendorff, Paris, 1878, page 126)
Un des forets de ce chirurgien, qu’il nomme écopeur, offre, à son extrémité, une tête arrondie, dont une portion se détache, se coude à volonté sur la tige, de manière à former au besoin dans le calcul une excavation de plus d’un pouce de diamètre.— (Dictionnaire de médecine et de chirurgie pratiques, tome XI, Méquignon-Marvis, Paris, 1834, page 120)
Personne qui s’invite pour profiter des circonstances (2) :