Singulier | Pluriel |
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écriture inclusive | écritures inclusives |
\e.kʁi.ty.ʁ‿ɛ̃.kly.ziv\ |
écriture inclusive \e.kʁi.ty.ʁ‿ɛ̃.kly.ziv\ féminin
Pour que les femmes comme les hommes « soient inclus·e.s, se sentent représenté·e·s et s'identifient », le Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes recommandait en 2015, dans un guide pratique, d’utiliser l’écriture inclusive.— (Marie-Hélène Pech, « Comment fonctionne l’écriture inclusive » », dans Le Figaro, 5 octobre 2017 )
Agriculteur.trice, artisan.ane… En cherchant à imposer l’écriture inclusive - à chaque masculin son pendant féminin, séparé par un point -, le nouveau manuel scolaire Hatier, Questionner le monde, suscite la polémique depuis cette rentrée.— (Alexandra Edip, « Écriture inclusive : Faut-il vraiment féminiser tous les mots ? », dans Capital, 3 octobre 2017 )
Regardons nos cartes d’identités, il y a écrit «né(e)» : c’est de l’écriture inclusive. Les parenthèses n’étant pas satisfaisantes (pour les féministes), on est passé aux traits-d’union, puis aux barres obliques, etc. On a essayé divers signes, et aujourd’hui nous utilisons le point médian, qui parait le plus neutre idéologiquement et le plus discret typographiquement.— (« Éliane Viennot : “Il faut montrer que le langage égalitaire est à notre portée” 2/2 », dans 50 – 50 Magazine, 12 novembre 2019 )
Mais en réalité, comme le révélait cette chercheuse fin janvier dans le podcast « Parler comme jamais », « les appellations “écriture inclusive” et “langage inclusif” existaient déjà en anglais depuis la fin des années 1970. Les premières personnes à les avoir utilisées sont des théologiennes féministes et protestantes nord-américaines ».— (Fabien Trécourt, « Comment la théologie chrétienne a lancé l’écriture inclusive », dans Le Monde, 21 février 2021 )