étanchement

(Siècle à préciser) Dérivé de étancher, avec le suffixe -ment.

étanchement \e.tɑ̃ʃ.mɑ̃\ masculin

1. Action d’étancher la soif.
   • Pour faire cesser ce chagrin, son père adoptif lui donnait un biscuit trempé dans du péquet, le genièvre local. Comme l'enfant fut sevré avec un hareng saur, il vécut toute son existence tenaillé par une soif inextinguible, dont l’étanchement explique un appendice nasal proéminent et rubicond. — (Bernard Marlière, « Tchantchès (Liège, vers 1860 », dans Anthologie de l'humour belge: Du Prince de Ligne à Philippe Geluck, Éditions Jourdan, 2014)
2. Action de stopper un écoulement.
   • L’étanchement du sang.
   • Le problème est de savoir si, après avoir assuré la sécurité de l’ouvrage, le prix de cet étanchement est ou non rentable. — (Marcel Mary, Les barrages, 1965)
3. (Militaire, Travaux publics) Ensemble d'opérations visant à réaliser l'étanchéité d'un matériel, par exemple avant un franchissement en submersion.

• Lausanne (Suisse) : écouter « étanchement  »
• Somain (France) : écouter « étanchement  »

• « étanchement », FranceTerme, Délégation générale à la langue française et aux langues de France.
• Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (étanchement), mais l’article a pu être modifié depuis.