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L’expression vient des élèves architectes aux Beaux-Arts qui transportaient avant 1968 leur rendu depuis leurs ateliers jusqu’à la salle des rendus (Salle Melpomène) avec des charrettes de quatre-saisons, sur lesquelles il arrivait même qu’ils finissent leurs rendus pendant le trajet.
Irénée n’était pas couturière, mais comme c’était charette elle donnait un coup de main. Il était une heure du matin, elle était debout depuis sept heures, elle avait travaillé sans avoir le temps de déjeuner .— (Paul Allio, Le buroc, éditions Payot, 1988, page 8)
Ainsi, la direction du studio pour laquelle je travaille était charrette sur un projet, elle m’a donné le week-end pour lui faire une proposition, la proposition a plu à ses clients ; la semaine suivante j’étais embauché.— (Le Français dans le monde, no 294, page 6, 1998, Librairies Hachette et Larousse)
J’étais épuisé, j’avais froid, j’étais charrette et devais repasser à l’agence le soir même pour une énième nuit blanche.— (Anna Gavalda, La Consolante, 2008, page 30)
Je suis charrette en ce moment, j'ai trop de dossiers à traiter.
Ma réponse fut de dire que j’allais réfléchir et que j’allais contacter le plus de gens autour de moi. Je disais également que, personnellement, il me serait difficile d’intervenir car j’étais charrette.— (Rémi Hess, La Sociologie d’intervention, PUF/Le Sociologue, 1980, chapitre 1)
Notes
L’expression, à l’origine limitée au jargon des architectes de l’école des Beaux-Arts, s’est répandue à d’autres professions et à d’autres langues.