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(1686) Du nom de la capitale, Alger. Utilisé pour la première fois par Fontenelle en 1686 ; officiellement adopté en 1839 pour remplacer l'expression "Possessions françaises dans le Nord de l'Afrique".
La Tunisie avait un conflit de frontières avec l’Algérie, puisqu’elle contestait le tracé frontalier hérité de la colonisation, et revendiquait la zone avoisinant la célèbre « borne 233 ».— (Borham Atallah, Introduction à l’Afrique du Nord contemporaine, Institut de recherches et d'études sur le monde arabe et musulman & CNRS, 1975, 2013, page 193, note n° 28)
On leur parle de roumis ennemis. Ennemis ? Les musulmanes des douars kabyles n’ont jamais vu de roumis. Comment pourraient-elles les haïr ? On leur dit qu’après le départ des roumis l’Algérie renaîtra, la terre sera aux musulmans.— (Pierre Peytavin, Messaouda, chapitre 9, Éditions Édilivre, 2014)
Le président Abdelaziz Bouteflika n’avait, à aucun moment, admis l’idée que l’Algérie et les Algériens étaient prêts, politiquement et culturellement, à vivre sous le régime de la démocratie. Dans la pensée du démocrato-sceptique qu’il était, celle-ci ne saurait fonctionner autrement que selon la mécanique obsolète de la moubayaâ, une gouvernance dirigiste à consonance mystique.— (Badr’eddine Mili, Les Présidents algériens à l’épreuve du pouvoir, Casbah Éditions, 2015, page 76)
Kamel Daoud, dans une série de regards croisés avec Raymond Depardon sur son pays, voit l'Algérie comme « un pays enfermé, un entre-soi où tout le monde se promène en chaussons et en pyjama ».— (Pascal Bruckner, Le Sacre des pantoufles, Grasset, 2022, page 117)
En voyant Giroudeau colonel, une jalousie assez compréhensible fit reprendre du service à Philippe qui, malheureusement, obtint en 1835 un régiment dans l’Algérie où il resta trois ans au poste le plus périlleux, espérant obtenir les épaulettes de général ; mais une influence malicieuse, celle du général Giroudeau, le laissait là.— (Honoré de Balzac, La Rabouilleuse, 1842)
Ne fréquentant presque pas ses camarades du Cercle, il n’avait point encore appris à répéter les clichés ayant cours en Algérie et si nettement hostiles, a priori, à tout ce qui est arabe et musulman.— (Isabelle Eberhardt, Yasmina, 1902)
En 1830, il n’y avait en Algérie, que des tribus ennemies sur lesquelles pesaient, selon les régions, la terreur des Turcs qui avaient leur bey à Alger, et puis les peuples berbères et arabo-berbères.— (Bachaga Boualam, Les Harkis au service de la France, France-Empire, 1963, page 137)