Singulier | Pluriel |
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Choah | Choahs |
\ʃo.a\ |
Choah \ʃo.a\ féminin
Les participants de cette rencontre s'efforceront de " rechercher toute solution qui, dans le respect de la foi de chacun, et dans la fidélité à la mémoire de la Choah, favorise un dialogue fécond entre l’Église catholique et le peuple juif ".— (H. T., « Un sommet judéo-chrétien pour régler l’affaire du carmel d’Auschwitz », Le Monde, 19 juillet 1986)
Perturbée par l’évocation du passé, son mari lui interdit les films et livres sur la Choah.— (Denise Baumann, La Mémoire des oubliés : grandir après Auschwitz, Albin Michel, 1988, page 272)
En 1939, environ 10 000 Juifs vivaient à Plock. 7 500 ont péri dans la Choah.— (Doris Bensimon, « Lapierre (Nicole), Le Silence de la mémoire. Á la recherche des Juifs de Plock », Archives de sciences sociales des religions, volume 70, no 1, 1990, page 283)
La Choah n’est pas un martyre partagé.— (Anne Grynberg et Michael Marrus, « Maintenir la Choah dans le champ de l’histoire », Les Nouveaux Cahiers, no 104, 1991, page 51)
Cette cérémonie était symbolique, car la construction du centre de prières et d’informations sur la Choah, décidée en commun par les autorités juives et chrétiennes, est commencée depuis plusieurs mois.— (« La première pierre du nouveau carmel d’Auschwitz a été posée », Le Monde, 26 novembre 1991)
On peut s’interroger en particulier sur le constat de « déclin » du judaïsme européen, tiré de la seule considération des conséquences, certes lourdes, de la Choah d’une part, de la « stérilisation culturelle » du judaïsme soviétique d’autre part.— (Martine Cohen, « Vital (David), L’Avenir des Juifs. Un peuple à la croisée des chemins ? », Archives de sciences sociales des religions, volume 80, no 1, 1992, page 326)
La Choah ne serait qu’une répétition de l’antique épisode du Veau d’or, c’est encore un drame religieux et clérical.— (Albert Memmi, À contre-courants, Nouvel Objet, 1993, page 32)
Au lendemain de la guerre, l’opinion française exprime sa sympathie pour les victimes de la Choah.— (Doris Bensimon, « Nicault (Catherine), La France et le sionisme, 1897-1948. Une rencontre manquée ? », Archives de sciences sociales des religions, vol. 82, no 1, 1993, p. 295.)
Cette histoire des juifs des Balkans de la fin du Moyen Age jusqu’à la Choah, rédigée par un tandem d’historiens franco-américain, à la fois synthèse de travaux existant pour la période ancienne, et fruit de leurs recherches propres pour les deux siècles derniers, comble un vide historiographique.— (« Le choix des Annales », Annales, volume 49, no 5, 1994, page 1)
Il est aussi vraisemblable qu’un des effets de la Choah a été de provoquer un renouveau d’intérêt pour l’héritage spirituel des victimes, et notamment pour la littérature yiddisch qui en avait constitué un des aspects majeurs.— (Simon Schwarzfuchs, « Jean Baumgarten, Introduction à la littérature yiddisch ancienne », Revue de ’histoire des religions, volume 203, no 3, 1996, pages 361-363)
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