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(Argot)(Désuet)Casquette très haute et s’évasant à son sommet, utilisée par les souteneurs fréquentant les fortifs de Paris à la fin du XIXe siècle, considérée à l’époque comme emblématique de ces personnages, ainsi que des escarpes d’une manière générale.
L’Académie française, obligée un jour de recevoir ce mot dans son dictionnaire, définira peut-être la Desfoux, « une coiffure pour homme à la mode dans la seconde moitié du dix-neuvième siècle ». Et un romancier peu scrupuleux écrira : « Le marquis était en gants blancs, en habit, et portait la Desfoux, qui était de rigueur à cette époque, toutes les fois qu’on allait dans le monde ».— (Émile Villemot, L’argot moderne, Gil Blas, 27/10/1881, page 1)
Mais quoi ! Xaintrailles et Clarence portent le casque et non la casquette. L’auteur ne pouvait pourtant pas coiffer de « Desfoux » les héros de la guerre de Cent-Ans.— (Paul Arène, Théâtres, La République française, 17/02/1882, page 3)
Un de ces rôdeurs qui, le soir, Se glissent lorsqu’il fait bien noir Hors de leurs niches, Les yeux brillants sous la Desfoux Et tordant d’ un air en dessous, D’énormes guiches. — (Ferdinant Fantin, Description du Père Lunette, cité par Rodolphe Darzens, Nuits à Paris, Dentu, 1889, page 245)
C’est enlinceulé dans une longue blouse bleue de laitier, une Desfoux enfoncée jusqu’aux oreilles sur les guiches en rouflaquettes, les pieds ballant dans des espadrilles, que surgit, à l’heure trouble des crépuscules, l’anonyme et hideux homme des berges.— (Jean Lorrain, Histoires du bord de l’eau, Dentu, 1895, page 348)
J’ai qu’eun’ Desfoux quoi, eun’ tasquette J’ai pas des douzain’s de grimpants, J’ai pas d’col en zinc à ma liquette Pas d’croqu’nots où qu’c’est qu’on s’voit d’dans... — (Joséphin Triloque, Chevalier de la hotte, Coopérons, La Lanterne, 25/08/1908, page 1)