Singulier | Pluriel |
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deffe | deffes |
\dɛf\ |
deffe \dɛf\ féminin
Avec, comme coiffure, une deffe à pont galonnée tout ce qu'il y a de plus rupinskoff.— (Louis Forton, Les Pieds Nickelés ministres, Henri Veyrier, 1912)
Il traverse la rue, les mains dans les poches de son autocoat, la deffe à carreaux inclinée sur l’oreille.— (Léo Malet, L’envahissant cadavre de la plaine Monceau, 1959, chapitre VII)
Ah ! il n'était pas très flambard, le Max, avec sa deffe dont la visière formait un angle aigu, son chandail vert pomme marqué Albatros, son foulard rouge, son grimpant à patte d'éléphant !— (Raymond Roussel, L’herbe d’avril, Plon, 1944, page 177)
Autrefois il était toujours en cotte bleue, le père Clancul, même le dimanche, une cotte rapiécée, et avec sa deffe sur le ciboulot, bien enfoncée, droite… Sa casquette d’honnête ouvrier. Là, en toge, le crâne chauve à l'air, c'était une surprise.— (Alphonse Boudard, La Métamorphose des cloportes, Plon, 1962, chapitre 1)
deffe /ˈdefːe/