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(Nom propre 1) De villa Lurida, du nom de Luridus, propriétaire romain.
Note : une légende[1] qu’on retrouve sur le blason de la ville, fait dériver Lourdes de l’arabe Lorda et par extension de el ouarda (« rose »). Elle a pour origine un texte du XIIIe siècle d’un chroniqueur anglais, le moine Marfin dans le Cartularium Palense, tout au bout d’un vieux parchemin intitulé « Fors de Bigorre », conservé jadis aux archives du château de Pau[2]. Lors du siège du château de Mirambel, Charlemagne vint combattre le sultan Mirat. Il lui propose de se rendre à la Vierge du Puy, et le sultan accepte. Il reçoit alors le baptême et prend le nom de « Lordus », et le château de Mirambel prit le nom de « Lorda »[3] qui s’est transformé en « Lourdes » donnant son nom au fief selon la coutume des nobles gentilhommes : juxta gentilium ritum[4]. Le nom arabe de la rose, « (el) ouarda » (وردة (wardah) — araméen ܘܪܕܐ (wardā), hébreu ורדא (wardā), arménien : վարդ (vard)), lui serait apparenté (le « L » étant l’article agglutiné). [5]
L’on peut dire que Lourdes est tout l’opposé de La Salette : le panorama y est magnifique, les parages s’éploient dans des verdures, les monts apprivoisés aisément s’abordent.— (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
Ma mère s’était résignée à tenir la promesse qu’elle avait faite depuis longtemps au vieux Duberc de l’accompagner à Lourdes au pèlerinage diocésain du 17 au 20 août.— (François Mauriac, Un adolescent d’autrefois, Flammarion, 1969, pages 181-182)
Le Dr Aignier déclare au Congrès des monistes (Magdebourg, 6-10 septembre 1912) n’avoir constaté à Lourdes ni guérison ni amélioration véritables.— (Abbé Paul Buysse, Vers la Foi catholique : L'Église de Jésus, 1926, page 200)
Ils découvrirent qu’à côté de Roncevaux et de Gavarnie il y avait Lourdes, cette ville prestigieuse où tant de malades avaient été guéris par de l’eau minérale.— (Jean L’Hôte, La Communale, Seuil, 1957, réédition J’ai Lu, page 93)
Avant de regagner Meyrignac, nous nous arrêtâmes deux jours à Lourdes. Je reçus un choc. Moribonds, infirmes, goitreux : devant cette atroce parade, je pris brutalement conscience que le monde n’était pas un état d’âme.— (Simone de Beauvoir, Mémoires d’une jeune fille rangée, 1958, réédition Le Livre de Poche, page 289)
↑Relatée dans Les rapports de l’église du Puy avec la ville de Girone en Espagne et le Comté de Bigorre, « Appendice II », Charte apocryphe de 778 sur le château de Lourdes : Charlemagne et l’évêque du Puy, Archives départementales des Basses-Pyrénées relatée dans les Tablettes historiques du Velay, Volume 3, p. 463-470.
↑Chronique de la ville et du château de Lourde, par M. de Lingrèze, conseiller à la cour de Pau. Tarbes, 1872, p. 41 et seq.
↑Miratus baptizatus cum tota familia factus est miles et impositum est sibi nomen Lorus, et omnibus recuperatis regrediens Mirambelum de duo nomine juxta ritum Lordam idem castrum nominavit.