Nom propre |
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Perthes-lès-Hurlus \Prononciation ?\ |
Perthes-lès-Hurlus \Prononciation ?\
D'abord vicaire à Mareuil-sur-Ay , il suppléa un curé interdit, avec un zèle et un tact qui confirmèrent, auprès de ses supérieurs, sa bonne réputation. Appelé, quatre ans après , à la cure de Perthes-lès-Hurlus il eut à desservir, avec cette paroisse, ses deux annexes des Hurlus et du Mesnil-les-Hurlus. Il se multiplia par son activité; .— (Vie du père Marie Éphrem, (Vincent-Joseph-Mathieu Ferrer) : ou, Histoire d'un moine de nos jours, mort à la abbaye de la Trappe d'Aiguebelle, (Drôme), Avignon : chez L'Aubanel, 1842)
Trois villages pour raconter, non point un moment de la guerre, ni même la guerre de 1914-1918 mais la guerre éternelle : Perthes-les-Hurlus, Hurlus, Mesnil-les-Hurlus. Il n'en reste plus rien que quelques blocs de maçonnerie cachés sous les herbes sauvages, et à l'époque où des bataillons de touristes peuvent aller pique-niquer parmi les ruines de cités fabuleuses, personne ne peut approcher ces témoins d'un si proche présent, car ils sont inscrits dans le périmètre d'un terrain militaire.— (Jean Némo, « Je les grignote. Champagne 1914-1915 » , dans Europe : revue littéraire mensuelle, vol. 43, no 437-440, 1965, p. 321)
Un nom expressif me revient violemment en mémoire, celui de Perthes-lès-Hurlus, village champenois martyrisé et laissé tel. Il invite à la douleur et ceux qui, jadis, le baptisèrent ainsi ont certainement agi sur une prémonition.— (Claude Seignolle, Contes, récits et légendes des pays de France, Omnibus, 2015, vol. 2)