Nom propre |
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Révolution tranquille \ʁe.vɔ.ly.sjɔ̃ tʁɑ̃.kil\ |
Révolution tranquille \ʁe.vɔ.ly.sjɔ̃ tʁɑ̃.kil\ féminin singulier
À la Grande Noirceur a succédé la Révolution tranquille, moment charnière de notre histoire.— (Le Devoir, 8 août 2012)
Au même jour le 22 juin 1960 , le Québec mettait un terme au règne de l’Union Nationale qui dirigeait la province depuis 1944. C’était aussi le début de qu’on appelle maintenant la « Révolution tranquille » et la fin de la « Grande Noirceur ». Le premier exemplifie la modernisation du Québec, le second est utilisé pour décrire une période de stagnation ou de retardation pendant le règne de Maurice Duplessis et son Union Nationale. Enfin, c’est ce qu’on essaie de nous faire croire.— (Le Huffington Post Québec, 5 juin 2012)
À la veille de la Révolution tranquille de 1960, la situation socioéconomique des francophones reste de beaucoup inférieure à celle des anglophones, tant sur le plan des revenus, de la scolarité, de la propriété que de l’occupation des postes administratifs.— (Jean-Herman Guay, « L’échec d’un mythe », dans Argument, vol. 19, no 2, printemps-été 2017, p. 59)
Le récit progressiste aime à présenter la Révolution tranquille comme le premier moment d'une longue ascension vers une modernité toujours plus heureuse et complète.— (Daniel Tanguay, « La Révolution tranquille en procès », dans Argument, XXVI, 2, printemps-été 2024, p. 89)
→ voir révolution et tranquille