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Séraphin \se.ʁa.fɛ̃\ |
Séraphin \se.ʁa.fɛ̃\ masculin (pour une femme, on dit : Séraphine)
Au Québec, l’usurier frappe l’imagination populaire avec la publication d’Un homme et son péché de Claude-Henri Grignon en 1933. À la demande de Radio-Canada, l’auteur l’adapte pour la radio. Le 11 septembre 1939, les auditeurs de CBF entendent le premier épisode. Le dernier épisode est diffusé le 2 juin 1961. La « bonne fortune » de l’usurier Séraphin Poudrier ne s’arrête pas là. Le cinéma s’empare du personnage et un premier film, Un homme et son péché, le porte à l’écran en 1949 et à son tour la télévision lui donne un nouveau souffle avec la série des Belles histoires des pays d’en haut, qui tient l’affiche au petit écran durant quatorze ans. Sans doute le signe le plus probant de l’emprise qu’exerce l’usurier Séraphin Poudrier sur les esprits se manifeste-t-il dans le langage, qui donne au mot « séraphin », en plus du sens d’un ange de la première hiérarchie, celui d’avare et d’usurier.— (Paul Morency, Alphonse Desjardins et le catéchisme des Caisses populaires, Éditions du Septentrion, Sillery (QC), 2000)
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Séraphin \se.ʁa.fɛ̃\ |
Séraphin \se.ʁa.fɛ̃\
Séraphin \se.ʁa.fɛ̃\ masculin
Sont-ils des Séraphin, avares et soucieux de leur portefeuille à l’extrême ou — au contraire — des cigales, qui dépensent et s’endettent sans compter ?— (L’Actualité, 24 janvier 2014)
Y va jamais te donner une cenne : i'est trop Séraphin pour ça!
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