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(Date à préciser) De l’ancien français Sarra attesté vers (1140). Ce dernier vient du latin Sara, qui vient du grec ancien Sara[1], qui, lui-même, vient de l’hébreu שָׂרָה, Sara (« dame », « princesse »)[2]. Le nom hébreu apparaît pour la première fois dans le Livre de la Genèse (17, 15)[2], où il est le nom de l’épouse d’Abraham[2].
Le prénom était rarissime dans l’usage avant le XIXe siècle en France[1], mais était très présent aux États-Unis et en Grande-Bretagne dès le XVIIe surtout dans les milieux protestants[1]. Il arrive avec un vrai succès en France à partir de 1970 dû à la mode des prénoms américains et les goûts des finales en -a[1].
C’est l’un des prénoms féminins les plus portés à la fin du XXe siècle dans les pays de l’Occident parlant anglais, allemand et français[1]. En France, il est également plébiscité par les populations issue de l’immigration maghrébine[1].
Je trouvais Sarah Bernhardt grotesque. Et puis, j'admirais trop Réjane. À mes yeux, louer Sarah, c'eût été trahir Réjane.— (Henri Jeanson, Soixante-dix ans d'adolescence, Stock, Le Livre de Poche, 1971, page 142)
Cet argent sera prélevé sur le compte que j’ai ouvert pour Hector afin qu’il puisse ouvrir un cabinet quand Sarah prendra les commandes du cabinet d’expertise comptable.— (Eggy Stephan, L'Amour en cavale, Éditions Publibook, 2009, page 195)
Sarah beurra une tartine pour un moufflet exigeant dont le nez coulait.— (Hervé Prudon, Les Yeux doux, 1981)
La secrétaire d’État chargée de la Jeunesse et du Service national universel (SNU), Sarah El Haïry, dévoile, en exclusivité à 20 Minutes, les évolutions du dispositif en 2023.— (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 7 octobre 2022, page 4)