Seigneur \sɛ.ɲœʁ\ ou \se.ɲœʁ\ masculin singulier
« Saint ! Saint ! Saint, le Seigneur de l’univers ! Toute la terre est remplie de sa gloire. »— (Livre du prophète Isaïe,6,3; Traduction liturgique francophone)
Dieu dit encore à Moïse : « Tu parleras ainsi aux fils d’Israël : “Celui qui m’a envoyé vers vous, c’est LE SEIGNEUR , le Dieu de vos pères, le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac, le Dieu de Jacob”...»— (Livre de l'Exode, 3,15; Traduction liturgique francophone)
Oracle du Seigneur à mon seigneur : « Siège à ma droite, * et je ferai de tes ennemis le marchepied de ton trône. »— (Livre des psaumes, Psaume 110 (109),1)
Les dogmes des picards & des Vaudois sont les mêmes . Ils soutenoient qu’il ne faut point adorer l’eucharistie parce que le corps de Jesus-Christ n’y est point, le Seigneur ayant été élevé au ciel en corps & en ame; .— (Encyclopédie ou Dictionnaire universel raisonné des connoissances, volume 33, page 487, Yverdon, 1774)
Le curé de Melotte paissait depuis trente longues années le petit troupeau que le Seigneur, , avait commis à sa garde.— (Louis Pergaud, Le Sermon difficile, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
D’ailleurs, le titre même donné à Jésus claironne sa divinité et son autorité : « Seigneur. » Au cours du récit d’Emmaüs, Jésus a d’abord été désigné par son adresse : « Jésus le Nazarénien » (v. 19), puis les disciplines déboussolés l’ont considéré comme « un homme prophète » (v. 19). L’évangéliste a mis sur les lèvres de l’étranger le terme messianique « Christ » (oint, v. 26). Maintenant, Jésus est hissé au niveau de Dieu, puisqu’il porte le nom qui est au-dessus de tout nom : Seigneur. La progression des appellations est une manière de préciser la foi chrétienne. Comme le dira Pierre au jour de la Pentecôte : « Dieu l’a fait et Seigneur et Christ, ce Jésus que vous, vous avez crucifié » (Ac 2, 36). En dehors de Luc, seul Jean utilise ce titre de Seigneur pour Jésus dans les récits de la résurrection.— (Bruno Chenu, Disciples d’Emmaüs, Bayard, Paris, 2003, pages 83-84)
Commune à ces divers récits, la résurrection par Jésus d’un coq rôti, placé sur la table lors du dernier repas : revenu à la vie, le coq annonce la Passion du Seigneur.— (François Bovon, L’Évangile selon saint Luc: texte imprimé; vol. 4, Labor et Fides, 2009, page 225)
Seigneur \sɛ.ɲœʁ\
— Le combien du mois sommes-nous ?— (Georges Duhamel, Le Notaire du Havre, 1933, réédition Folio, page 62)
— Le 19.
— Seulement le 19, Seigneur !
— Faut croire que si… Par l’opération du Saint-Esprit peut-être, mais ton ventre a bel et bien été fécondé ! Comme celui de la nooi…— (Philippe Morvan, Les Fils du Ciel, Calmann-Lévy, 2021)
— Seigneur !
— Je ne crois pas qu’il y soit pour grand-chose, ton Seigneur… enfin, pas celui qui est au Ciel en tout cas…
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