Singulier | Pluriel |
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seigneur | seigneurs |
\sɛ.ɲœʁ\ ou \se.ɲœʁ\ |
seigneur \sɛ.ɲœʁ\ ou \se.ɲœʁ\ masculin (pour une femme, on dit : seigneuresse)
N’est-il pas nécessaire de faire en sorte que les seigneurs s’occupent avec plus de vigilance dans leurs terres de l’administration de la justice civile, criminelle, et des règlements de police ?— (Comte de Sanois, Questions proposées à toutes les assemblées, par un membre de la noblesse de celle de Meaux, 13 mars 1789)
Écoutez bien, je dis pour changer : O bon peuple de Paris ! vous êtes un tas de niais, et vos seigneurs, vos nobles de robe et d’épée, ne sont que d’hypocrites fraudeurs et de fieffés escogriffes !— (Clémence Robert, Les Voleurs du Pont-Neuf, Paris : chez C. Lévy, 1883, chapitre 27)
D’une unité et d’une simplicité plus larges que celles de l’Empire romain, le monde passa, d’un seul coup, à une fragmentation aussi complète que celle du moyen–âge, à la période des seigneurs féodaux, brigands et pillards.— (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 416 de l’édition de 1921)
Il était difficile aux juifs d’échapper à leur sort, car, étant serfs de leurs seigneurs, ils n’avaient pas le droit de se déplacer comme ils l’auraient voulu.— (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
Haut et puissant seigneur.
Un grand seigneur.
Il fait le grand seigneur.
Se donner des airs de grand seigneur.
« Vous verrez des choses, avait-il dit alors, que bien peu de gens ont vues. » Il tint parole grandement, en seigneur.— (Joseph Kessel, Le Lion, Gallimard, 1958)
Mon seigneur et maître.
; et les grand-mères au tricot ou au rouet d’ajouter de ferventes oraisons à leurs prières habituelles : « Seigneur, seigneur, mon Dieu ne nous enlève pas nos tenderies, par J.-C. notre Sauveur. »— (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
seigneur \sɛ.ɲœʁ\
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seigneur *\Prononciation ?\ masculin