La guerre d'édition ne doit pas être confondue avec le vandalisme ni avec le conflit de versions
Lors d'une guerre d'édition, deux ou plusieurs éditeurs expriment un profond désaccord sur un point particulier (le contenu ou le titre d'un article, sa subdivision en plusieurs articles de petite taille, un paragraphe non neutre…). On parle de guerre d'édition lorsque l'on peut observer les signes suivants : cycle de révocation actif sur l'article lui-même, commentaires agressifs, attaques personnelles, absence de discussion sur le sujet de l'article entre les protagonistes.
La détérioration délibérée du contenu, le blanchiment des pages ou le recours aux insultes dans la page de discussion ou la boîte de commentaire sont considérés comme du vandalisme.
Le phénomène de la guerre d'édition nuit à notre objectif commun : construire une encyclopédie en commun. La clef pour la résolution de conflit est de restaurer la discussion entre les belligérants et de respecter les règles de savoir-vivre. Par le biais de la discussion, les éditeurs aboutissent généralement à une solution qui peut convenir aux deux parties, même si cela implique des concessions.
La règle couramment appliquée est que, dès que les contributeurs se rendent compte de leur désaccord (avant de rétablir une version pour la seconde fois), une discussion est lancée, et les contributeurs considèrent la page bloquée le temps des discussions. Rappelez-vous qu'une erreur sur un article pendant quelques jours n'est pas dramatique. En cas de conflit sujet à de longues discussions, les contributeurs pourront trouver un compromis temporaire.
Si les éditeurs en conflit ne parviennent pas à discuter ensemble, les autres éditeurs sont les bienvenus comme médiateurs pour aider à restaurer le calme, favoriser l'échange, apporter des suggestions, structurer le débat.
Attention cependant à ne pas confondre vandalisme et conflit entre éditeurs. Il est conseillé à tous de se rappeler que les autres éditeurs agissent généralement en toute bonne foi. Il est parfois bénéfique de laisser reposer un peu le débat, afin de bien réfléchir aux différents points polémiques.
En dernier recours, un administrateur extérieur au débat pourra protéger la page. Dans ce cas, les éditeurs ayant tous les mêmes droits en matière d'édition, les personnes impliquées dans la polémique sont priées de respecter la règle de non-édition. Il est également rappelé que participer à une guerre d'édition peut conduire à un blocage des contributeurs engagés et qu'à tout moment s'applique la règle des trois révocations.
En ce qui concerne les administrateurs, qui peuvent éditer la page protégée, il leur est instamment demandé de ne pas le faire, sous peine de voir leur statut remis en question. Ils peuvent cependant modifier la page pour ajouter une bannière d'alerte ou faire toute édition en accord avec les parties. Un administrateur non engagé dans la guerre d'édition pourra procéder aux modifications pouvant faire avancer le débat.
Dans tous les cas, la protection de la page n'est pas obligatoire. Elle vise surtout à mettre en place un temps mort, permettant aux esprits de s'apaiser. Rappelez-vous que le but est d'écrire des articles en collaboration, pas d'imposer son point de vue. Si la page est protégée sur une version qui ne vous convient pas, restez courtois et patient, la protection n'est que temporaire et la discussion débloquera la situation.