Ygdrasill \Prononciation ?\ masculin
Le frêne Ygdrasill est l’arbre du monde, l’arbre immense dont les rameaux s’étendent sur la terre et montent jusqu’au ciel. Là les dieux tiennent leur assemblée ; là les trois Nornes président au destin des hommes ; là est l’aigle qui sait tout, mais là aussi sont les mauvais génies : l’écureuil qui court de branche en branche pour animer l’un contre l’autre le serpent et l’aigle ; le serpent qui ronge les racines de l’arbre, et les quatre cerfs qui viennent en manger les feuilles et les bourgeons.— (Xavier Marmier, Chants populaires dans la bibliothèque Wikisource , VII « Chants danois », dans la Revue des Deux Mondes, période initiale, tome 5, 1836, page 321)
Univers éternel, arbre à jamais vivant,— (Henri Cazalis, Anthologie des poètes français contemporains dans la bibliothèque Wikisource , Tome premier, « Dans une forêt, la nuit », dir. Gérard Walch, Delagrave éditeur ; A.-W. Sijthoff, éditeur, 1906 (11e mille), pages 290)
Ygdrasill, frêne énorme aux vibrantes ramures,
Quel esprit est en toi, quel souffle fort, quel vent
Vient t’agiter sans fin et t’emplir de murmures ?