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Doublet étymologique de affecter, du latin adfectare qui donne afaitier, afeter (« préparer, ajuster, dresser ») en ancien français mais aussi afaitar, afachar (« préparer, orner ») en ancien occitan, afaitar (« raser ») en catalan, afeitar (« raser »), ahechar (« trier, vanner »), afectar (« affecter ») en espagnol, afetar (« affecter ») en portugais, affettare (« trancher, affecter ») en italien. La graphie en fait est étymologique des dérivés de facio, elle n'influence pas affèterie.
Un maître y démontrait à son élève l’art de dresser les chiens et d’affaiter les faucons, de tendre les pièges, comment reconnaître le cerf à ses fumées, le renard à ses empreintes, le loup à ses déchaussures, le bon moyen de discerner leurs voies, de quelle manière on les lance, où se trouvent ordinairement leurs refuges, quels sont les vents les plus propices, avec l’énumération des cris et les règles de la curée.— (Gustave Flaubert, Trois Contes : La Légende de Saint Julien l’Hospitalier, 1877)
Il s'occupait à bien dresser ses lévriers rapides, ses énormes mâtins de Tartarie et ses griffons poilus, et à affaiter les gerfauts de Meuse.— (Lucien-Jean Bord, Jean-Pierre Mugg, L'arc des steppes, 2005)
Elle imagina la scène : il essaierat de l'embrasser et elle sourirait, résisterait, ferait semblant de le repousser. Alors il "l'affaiterait" - c'était comme ça qu'on disait en fauconnerie...— (William Bayer, Pélerin, 1981