Singulier | Pluriel |
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airain | airains |
\ɛ.ʁɛ̃\ |
airain \ɛ.ʁɛ̃\ masculin
Mais dans leurs lits d’airain dormaient les fils des Anges.— (Leconte de Lisle, Poèmes barbares dans la bibliothèque Wikisource , « Qaïn », Librairie Alphonse Lemerre, 1900 (1re éd. 1862), page 8)
Pendant longtemps l’airain satisfit à toutes les exigences de la civilisation ; il servait aux arts de la paix comme à ceux de la guerre, et si quelques autres métaux comme l’or, l’argent, le plomb, le mercure, étaient déjà connus des anciens, on ne les appliquait qu'à des usages très limités.— (Edmond Nivoit, Notions élémentaires sur l’industrie dans le département des Ardennes, E. Jolly, Charleville, 1869, page 177)
Dans l’airain de Corinthe entrait une certaine quantité d’or et d’argent.
Comme ils parlaient de la sorte, la lourde cloche de l’église de Saint-Michel de Templestowe vint couper court à leur contestation. Leurs oreilles furent successivement frappées par ces mornes vibrations, avant que l’oreille se sentît remplie de nouveau par la répercussion du glas de l’airain.— (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
Sa voix sonore tinte comme de l’airain.— (Nikolaï Gogol, Les nouvelles de Petersbourg - Les carnets d'un fou, 1835 (traduction d’André Markowicz, réédition Éditions Acte Sud, 2007, page 313))
Ô pauvres corps tordus, maigres, ventrus ou flasques,— (Charles Baudelaire, "J'aime le souvenir de ces époques nues", Les Fleurs du Mal.)
Que le Dieu de l'Utile, implacable et serein,
Enfants, emmaillota dans ses langes d'airain !
Maintenant ce jeune soldat n’est plus celui qui , sous le double airain de la solitude et du silence, marche avec certitude vers son but, et progresse en ligne droite sur le diamètre de l’horizon circulaire, mais au contraire il est le promeneur qui a brisé la règle et s’abandonne à son caprice.— (Ernest Psichari, Le voyage du centurion, éditions Louis Conard, 1922, page 81)
Sa vitalité était prodigieuse ; avec son poumon abîmé il vivait, au fond, en bravant toutes les lois de la médecine, mais une formidable volonté de vivre, un sentiment d’airain du devoir à accomplir le maintenait debout.— (Stefan Zweig, traduit par Dominique Tassel, Le Monde d’hier, Gallimard, 2013, page 443)
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