aller comme un gant \a.le kɔ.m‿œ̃ ɡɑ̃\ (se conjugue → voir la conjugaison de aller)
Le costume que j’ai choisi va t’aller comme un gant, c’est juré.— (Marie Lergenmuller, Les Enfants du Temps, Tome 1 : Indécise, 2013, page 149)
« Si je n’avais pas ma Josépha, puisque le père Hulot délaisse sa femme, elle m’irait comme un gant. » Ah ! pardon ! c’est un mot de mon ancien état. Le parfumeur revient de temps en temps, c’est ce qui m’empêche d’aspirer à la députation.— (Honoré de Balzac, La Cousine Bette, 1846)
Il y avait de la fesse ; le patron jouait de l’accordéon comme s’il tirait sur de la pâte à berlingot ; le litre de rouge, vingt sous : ça nous allait comme un gant.— (Jean Giono, Un de Baumugnes, Grasset, 1929)
Ce n’est pas que je soupçonnais ou que je soupçonne Vladimir d’avoir commis un crime crapuleux : le crime passionnel lui allait comme un gant.— (Elsa Triolet, Le premier accroc coûte deux cents francs, 1944, réédition Cercle du Bibliophile, page 245)
Le surnom d'infâme— (Georges Brassens, Auprès de mon arbre, in Je me suis fait tout petit, 1956)
Me va comme un gant
D'avecques ma femme
J'ai foutu le camp.
Cet hommage à caractère presque conjugal, à la fois, et achrien, a peu de précédents dans les fastes de la République. On me demande conseil. J'entrevois là une profession qui m’irait comme un gant : rédacteur de plaques...— (Renaud Camus, La Salle des Pierres : Journal 1995, Paris : Fayard, 2000)
vêtement :