Singulier | Pluriel |
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alleutière | alleutières |
\a.lø.tjɛʁ\ |
alleutière \a.lø.tjɛʁ\ féminin (pour un homme, on dit : alleutier)
La donation d’une certaine Gisla, alleutière de Mévouillon, permet d’approfondir la question du lien entre les descendants des Mirabel-Mison et le berceau éponyme.— (Marie-Pierre Estienne, Châteaux, villages, terroirs en Baronnies Xe-XVe siècle, Marseille, Presses universitaires de Provence, 2013.)
Singulier | Pluriel | |
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Masculin | alleutier \a.lø.tje\ |
alleutiers \a.lø.tje\ |
Féminin | alleutière \a.lø.tjɛʁ\ |
alleutières \a.lø.tjɛʁ\ |
alleutière \a.lø.tjɛʁ\
Les documentations laissent deviner la présence d’une paysannerie alleutière sans doute aussi entreprenante que la noblesse.— (Daniel Martin, L’identité de l'Auvergne : mythe ou réalité historique, Éditions Créer, Saint-Just-près-Brioude, 2002.)
Au XIIIe siècle, dans certaines régions du moins, l'identité noblesse-chevalerie paraît acquise ou en passe de l'être ; par ailleurs, les effectifs nobiliaires semblent avoir considérablement augmenté au cours des XIe et XIIe siècles, dans des proportions que la seule expansion démographique ne peut expliquer ; la plupart des historiens en ont donc conclu que des hommes, issus des couches non nobles, en particulier de la paysannerie alleutière, ont réussi à se glisser dans les strates inférieures de l'aristocratie par le service armé et ont pu par ce moyen poursuivre leur ascension sociale.— (Jean Flori, Chevaliers et chevalerie au Moyen Age, Fayard, 1998, édition de 2012, page 74.)