ambedeux

De l’ancien français andeus.

ambedeux \ɑ̃.be.dø\

1. (Histoire) Qualifiait les territoires qui dépendaient de deux, voire plusieurs, seigneurs, soit conjointement, soit alternativement.
   • Vaux, Euilly, et Tétaigne (ville de boue, tit en hébreu), étaient ambedeux, avec l'abbaye de Mouzon.
     Ces appellations sont corélatives à celles de Reville et Soutreville, limites chiniennes, ambedeuses avec l'abbaye de Metloch (Damvillers) et avec le chapitre des Claves (Sivry). — (Jean François Louis Jeantin, Manuel de la Meuse : histoire de Montmédy et des localités meusiennes de l'ancien comté de Chiny, 3^e partie (O-Z), Nancy : imprimerie de la Veuve Raybois, 1863, page 1920)

ambedeux \ɑ̃.be.dø\ masculin

1. (Histoire) Échevin chargé de l’administration de Nancy dans la Lorraine ducale.
   • Mais une double révolution eut lieu ; peu à peu le nom d'échevin fut réservé au second collège qui rendait la justice ; les échevins administrateurs s'appelèrent simplement ambedeux et bientôt commis. Puis, au-dessus des ambedeux, un fonctionnaire ducal exerça la véritable autorité. Ce fonctionnaire est le prévôt. — (Christian Pfister, Histoire de Nancy, 1902, Nancy & Paris : chez Berger-Levrault & Cie, volume 1, page 151)

• Dictionnaire roman, walon, celtique et tudesque, pour servir à l'intelligence des anciennes loix & contrats, des chartes, rescripts, titres, actes, diplomes & autres monuments, par un religieux bénédictin de la Congrégation de S. Vannes, Bouillon : Imprimerie de la Société typographique, 1777, page 19

ambedeux *\Prononciation ?\

1. Variante de andeus.

• Frédéric Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IX^e au XV^e siècle, édition de F. Vieweg, Paris, 1881–1902 → consulter cet ouvrage