animaliser

Dérivé de animal, avec le suffixe -iser.

animaliser \a.ni.ma.li.ze\ transitif 1^er groupe (voir la conjugaison)

1. Transformer en substance animale.
   • C’est surtout la digestion qui animalise les aliments.
2. (Par extension) Ravaler au rang de la bête.
   • Le vice animalise l’homme.
   • Bestialiser, ou simplement animaliser un humain, c’est le dévaloriser, le considérer comme naturalisé, accessible sans limite, exploitable sans limite, appropriable, taillable, corvéable, consommable. — (Françoise Armengaud, dans Si les lions pouvais parler, (direction de Boris Cyrulnik), p 882. Citée par Catherine Songoulachvili dans Écrire l’animal aujourd’hui, (rassemblé par Lucile Desblache), p 183.)
3. (Pronominal) Acquérir la substance animale.
   • Les aliments s’animalisent plus ou moins vite suivant les individus.
4. (Pronominal) Se ravaler au rang de la bête.
   • C’est s’animaliser que de ne songer qu’à bien manger.
5. (Pronominal) Se transformer en animal.
   • Soudain, les marbres s’animalisent, la mort se vivifie, le monde se déroule ! — (Honoré de Balzac, La Peau de chagrin, 1831)
6. Réveiller la part animale, créatrice.
   • un besoin d’animaliser qui est à l’origine de l’imagination — (Gaston Bachelard, Lautréamont, 1939)

• animalisation

• France (Lyon) : écouter « animaliser  »
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• France (Vosges) : écouter « animaliser  »
• France (Toulouse) : écouter « animaliser  »
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• Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (animaliser)