aponicher \a.pɔ.ni.ʃe\ pronominal 1er groupe (voir la conjugaison) (pronominal : s’aponicher)
Ainsi, les vieux se remémorant à la muette leur jeunesse et les jeunes travaillant au loin dans les campagnes, le village dormait abandonné, avec ses fenêtres closes et ses portes ouvertes, sa rue vide, ses venelles désertes, et ses grandes cours où ne gloussaient pas même les poules, qui à cette heure vagabondent dans l’herbe des pâtures ou s’aponichent dans l’ombre des étables.— (Jean Richepin, Miarka, la fille à l’ourse, 1890)
À la première verdure , les gamins gambadent dans l'herbe, la mère s'aponiche à la façon des petites filles en faisant un fromage avec ses jupes bouffantes en rond.— (Jean Richepin, Madame André, 1879)
Et il arriva un accident à Berthe, elle fut prise d’une telle colique, qu’elle ne put même courir : sa mère et Lequeu durent lui faire un rempart de leurs corps, pendant qu’elle s’aponichait, parmi les échalas.— (Émile Zola, La Terre, 1887, quatrième partie, chapitre IV)
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