attiédir \a.tje.diʁ\ transitif 2e groupe (voir la conjugaison) (pronominal : s’attiédir)
Dans le bruit grandissant des galoches et des nez mouchés, j’étais dolente, le cerveau usé, le cœur fondant, sans aucune envie de critiquer. J’avais froid aussi ; le préau et les classes ne s’attiédissent à dix degrés que vers neuf heures et les seize degrés réglementaires, on ne les obtient que le soir, parce qu’il faut aérer à chaque sortie des classes, quelle que soit la température.— (Léon Frapié, La maternelle, Librairie Universelle, 1908)
Évidemment, le vent de nord, là-dedans, devait pincer ferme. L’ouest aussi, d’ailleurs, dans la Grande Galerie, car pour celle-là, on n’imagine pas comment on pouvait l’attiédir.— (Jean de La Varenne, Versailles, Paris, éditions Henri Lefebvre, 1959, page 174)
Cette eau est trop chaude, il faut l’attiédir avec de l’eau froide.
Cette eau est trop froide, le soleil l’attiédira.
Le temps attiédira leur zèle.
Bien sûr, elle m’aime encore ; son sentiment est attiédi, mais subsiste.— (Jacques Chardonne, Romanesques, Stock, Paris, 1937)
En ce moment, les pièces trop chaudes s’attiédissent, l’odeur particulière aux bureaux s’évapore, le silence revient.— (Honoré de Balzac, Les Employés, édition définitive)
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