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(XVIIe siècle) De l’ancien français atifer. La nuance péjorative, à tout le moins critique, apparaît dès le XVIIe siècle : « Ce mot vieillit & ne se dit plus guere qu'en raillerie. »[1] Elle est donc peut-être implicite dans des énoncés qui paraissent neutres, comme ci-dessous 1.
(Pronominal)Aussitôt les jeunes gens se réunissent sur la place ; aussitôt les jeunes filles sentent un frisson dans leurs veines, et vite, vite, de s’attifer, de se faire belles, avec le bonnet à rubans et la robe des dimanches !— (Lucien Duc, En Provence: Études de mœurs & souvenirs de jeunesse, Librairie de la Province, Paris, 1893)
Un frisson m’a secouée ; j’ai attrapé mes paperasses, je me suis mise à les feuilleter, à faire un brin de toilette à mes notes ; j’ai attifé des phrases, comme si elles devaient un jour se produire en public.— (Léon Frapié, La maternelle, Librairie Universelle, 1908)
(Pronominal)Et, plein les trottoirs, des filles levantines, qui visent à s’attifer comme celles de Paris, mais qui, par erreur, sans doute, ont fait leurs commandes chez quelque habilleuse pour chiens savants.— (Pierre Loti, Voyages au Moyen-Orient: Le Désert, Jérusalem, La Galilée, Vers Ispahan, La Mort de Philaé (1895-1907), Arthaud, 2012)
(Transitif)Il déclara que ces meubles, ainsi attifés, valaient au moins cinq fois le prix qu’il les avait payés, et nous fit admirer, une fois de plus, les prodigieuses « affaires » qu’il savait découvrir chez les brocanteurs.— (Marcel Pagnol, La gloire de mon père, 1957, collection Le Livre de Poche, page 117)
(Transitif)Ils le paraient, ils l’enrubannaient, ils ouataient ses rythmes, ils attifaient sa musique de teintes impressionnistes, de perversités lascives... Pauvre Gluck !— (Romain Rolland, Jean-Christophe, Paul Ollendorff, 1904-1912)
(Péjoratif)Vêtir de façon bizarre, plus ou moins ridicule.
(Pronominal)Mais la bonne examinait la petite, en disant que mademoiselle s'était drôlement attifée.— (Émile Zola, Une page d'amour, G. Charpentier, Paris, 1879)
(Pronominal)Elle avait dit à Pomme au début : « Tu ne peux pas t’attifer comme ça ; tu ne peux pas rester sans maquillage. »— (Pascal Lainé, La dentellière, Gallimard, 1974, réédition Folio, pages 42-43)
(Pronominal)Ce n’est pas parce que je suis une vieille fille que je dois m’attifer n'importe comment.— (Lisa Kleypas, Nulle autre que vous, traduction d’Anne Busnel, J’ai lu, 2014)