bon vouloir \bɔ̃ vu.lwaʁ\ masculin singulier
Le président peut choisir une date de scrutin selon son bon vouloir.
Pontagnac, après un temps. — Mais enfin, qu’est-ce qu’on attend ?— (Georges Feydeau, Le Dindon, 1896)
Lucienne. — Mon bon vouloir !
En dépit de son bon vouloir, de sa passion pour le travail, le désespoir d'être loin des siens l'emportait chez Pasteur. Le mal du pays l'envahissait. Jamais le mot de nostalgie ne fut d'une application plus juste.— (René Vallery-Radot, La vie de Pasteur, Hachette, 1900, Flammarion, 1941, page 17)
Les formules inventées pour faciliter l’entrée d’une pseudo-immigration choisie se heurtent en effet très souvent aux bons vouloirs des consulats locaux qui délivrent – ou non – les visas aux étudiants et varient même les types de visa octroyés d’un étudiant à un autre sans raison.— (Maryline Baumard, Les étudiants africains, laissés-pour-compte de la nouvelle stratégie universitaire française, Le Monde. Mis en ligne le 19 novembre 2018)
La façade, de plus en plus bombée, menace de s’écrouler à tout instant, et le jardin, quant à lui, s’est garni de nombreuses touffes bien épaisses de chiendent et d’orties, au bon vouloir du temps.— (Maud Mayeras, Reflex, Anne Carrière, 2013)