brocarder \bʁɔ.kaʁ.de\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)
Déjà en 1938, avec sa « biguine à BONGO », une joyeuse mélodie dont il avait le secret, il brocarda la « joie enfantine » du Noir. La France supportait alors « le lourd fardeau de l’homme blanc » : la colonisation battait son plein...— (Dieudonné Zoa, « Charles TRENET et le monde noir », dans Renaissance panafricaine des peuples nègres : éléments de réponse à la question posée en 1948 par Cheikh Anta DIOP, Éditions Menaibuc, 2004, page 59)
Les Serbes brocardaient leurs victimes : « ils nous hurlaient dessus : "Ha ! ha ! ha ! vous aurez des bébés serbes, des enfants serbes" », et leur proposaient ironiquement de les conduire « devant un prêtre orthodoxe, si tu veux », pour hâter leur serbification.— (Daniel Jonah Goldhagen, Pire que la guerre : Massacres et génocides au XXe siècle, 2009)
Comme son copain le brocardait quant à sa façon de se vêtir ( « T’es toujours fagoté comme l’as de pique ! » ), le président avait baptisé son club L’As de pique. Sensible au clin d’œil humoristique, Langsamer en avait été le premier adhérent.— (Jean-François Pré, Bridge sanglant à Deauville, Éditions 12/21 (Univers Poche), 2013)
Le naufragé de la quatre-voies de Saint-Appoline, « le cueilleur de coquelicots », comme le brocarde sans trop d’élégance ce balourd de Gérard, redevient peu à peu Michu, Raoul Michu, un représentant en mercerie .— (Bernard Valais, Rêve de coquelicot, Mon Petit Éditeur, 2014, page 147)
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