Singulier | Pluriel |
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cépée | cépées |
\se.pe\ |
cépée \se.pe\ féminin
Il aimait aussi voir passer les chevrettes, derrière les cépées, et bondir les écureuils, la queue en l’air, au bout des pins...— (Octave Mirbeau, Rabalan)
Par une belle nuit d’été elle pouvait très bien coucher en plein air, à l’abri d’un arbre ou d’une cépée.— (Hector Malot, En famille, 1893)
; il se rendit auprès du monoplan brisé, subtilisa la trousse et la cacha dans une cépée.— (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 348 de l’édition de 1921)
La brume s'effaçait, se résolvait en une buée plus légère, chaude... Les bois s'égouttaient de l'humidité cotonneuse, remplissant les cépées de frênes d'une eau sombre où venaient tomber les toutes premières feuilles mortes.— (Dominique Janvier, La Vigie, éditions La Pionnière, Droue-sur-Drouette, 2022)
Les brins qui atteignent le houppier des chênes et le concurrencent concourent à freiner leur accroissement (ils peuvent, soit empêcher le développement du houppier, soit le faire régresser en faisant mourir des branches) ; aussi, les plus gros brins de chaque cépée doivent être coupés progressivement.— (Thierry Sardin, Chênaies continentales, Office national des forêts, 2008, ISBN 978-2-84207-321-3 → lire en ligne)
Toute cette végétation disparaît peu à peu devant l'envahissement des cépées de plus en plus touffues.— (Gustave Malcuit, Contributions à l’étude phytosociologique des Vosges méridionales saônoises : les associations végétales de la vallée de la Lanterne, thèse de doctorat, Société d’édition du Nord, 1929, p. 164)
Arsène s'oriente au travers des cépées et se met à courir, tantôt dans un layon, tantôt dans une piste de sangliers.— (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
La neige avait repris depuis longtemps et elle tombait toujours avec la même persistance ; d’heure en heure on voyait la couche qu’elle formait sur le sol monter le long des jeunes cépées, dont les tiges seules émergeaient encore de la marée blanche, qui allait bientôt les engloutir.— (Hector Malot, Sans famille, 1878)
Les grands arbres que la coupe du sous-bois avait isolés, se courbaient, leurs tiges se tordaient, et des branches mortes tombaient partout avec des bruits sourds, écrasant les jeunes cépées.— (Hector Malot, En famille, 1893)
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