c’était mieux avant \s‿e.tɛ mjø a.vɑ̃\
car qu'espérer d'un théologien catholique parlant de la Révolution tranquille — attentif à la lecture des encycliques papales en plus — sinon un traité réactionnaire assurant que « c'était mieux avant »?— (Gilles Labelle, « De la sécularisation à la déspiritualisation du monde, dans Argument, XXVI, 2, printemps-été 2024, p. 70)
Mais pour quelques névroses parfois mortifères dont les jeux vidéo ou les réseaux sociaux peuvent être le support, combien de morts perpétrées par les anciennes communautés dont certains de nos intellectuels ont la nostalgie ? Patrie, prolétariat, nation, que de crimes commis en ton nom ! Alors, le « c'était mieux avant » des nouveaux réacs, non merci !— (Nicolas Truong, « Michel Serres : “Cette campagne présidentielle est une campagne de vieux pépés !” », dans Le Monde, 12 avril 2012)
On ne mesure pas l’ampleur du malaise policier si on ne saisit pas la tension générationnelle au sein de la maison. Le réflexe conservateur du « c’était mieux avant » n’est jamais bien loin quand on cuisine un ancien poulet sur l’évolution du métier.— (Nicolas Chapuis, De « Charlie » aux « gilets jaunes », la fierté perdue de la police nationale, Le Monde. Mis en ligne le 8 novembre 2019)